Libre-échange Premiers résultats pour l’Alena à la fin de septembre
Le Mexique, les États-Unis et le Canada ont promis mardi à Mexico de fournir les premiers résultats de l’avancée de la renégociation du traité de libre-échange nord-américain (Aléna) lors de leur prochaine rencontre au Canada.
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Après cinq jours de réunion dans la capitale mexicaine, les négociateurs n’ont pas fourni de détails sur le contenu des discussions. Ils ont cependant promis des avancées avant la fin du troisième tour des discussions, prévu du 23 au 27 septembre à Ottawa.
Troisième round au Canada
« Nous avons donné des instructions à nos chefs négociateurs […] pour pouvoir voir les premiers résultats lors du troisième tour des discussions », a déclaré le ministre mexicain de l’Économie, Ildefonso Guajardo, lors d’une conférence de presse.
Les trois pays espèrent parvenir à un accord d’ici à la fin de 2017. Le premier tour de négociation s’est déroulé le mois dernier à Washington. Robert Lighthizer, le représentant pour le commerce américain, a indiqué que les parties avaient trouvé « un accord mutuel sur de nombreux sujets importants ».
« Nous devons répondre aux besoins de ceux qui sont touchés par l’accord actuel, en particulier nos ouvriers du secteur manufacturier. Nous devons obtenir un accord commercial qui bénéficie à tous les Américains, et pas juste à certains au détriment des autres », a-t-il déclaré.
Une optique « gagnant-gagnant-gagnant »
« J’espère que nous parviendrons à un accord qui aide les ouvriers américains, les agriculteurs, les éleveurs tout en améliorant également le niveau de vie des ouvriers au Mexique et au Canada », a poursuivi Robert Lighthizer.
Chrystia Freeland, la ministre canadienne des Affaires étrangères, a, de son côté, indiqué que les trois pays travaillaient dans une optique « gagnant-gagnant-gagnant ».
Les sujets les plus délicats comme le déficit commercial, 53,8 milliards d’euros, des États-Unis avec le Mexique et la « règle des origines » – qui doit déterminer les critères selon lesquels un produit importé sera exonéré ou non de taxes – sont toujours en discussion.
Les États-Unis ont laissé entendre que pour bénéficier d’une exonération des taxes d’importation, un véhicule automobile pourrait par exemple devoir contenir un certain pourcentage de pièces confectionnées aux États-Unis.
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